Le Comité de quartier du Vieux-Lévis (CQVL) déclare qu’il n’existe pas de fondements rationnels et objectifs suffisants pour accorder la demande en démolition de l’édifice du 35-37, côte du Passage, à Lévis.
Hier soir, le comité de démolition de la Ville de Lévis mandaté pour évaluer la demande de démolition déposée par le promoteur Denys Garant, a autorisé la démolition du bâtiment sur la seule base de la réglementation municipale, et n’a retenu aucun des arguments présentés par les nombreux citoyens à avoir manifesté par écrit ou en personne leur désaccord devant cette éventualité.
Or la réglementation d’urbanisme de la Ville de Lévis ne garantit aucunement la protection de ses édifices patrimoniaux ou situés dans des secteurs à caractère patrimonial. Sur la seule base de la réglementation municipale et des impératifs économiques, on pourrait actuellement raser le Vieux-Lévis au complet et en toute légalité.
La Ville de Lévis a fait hier soir la démonstration qu’elle ne possède pas les moyens réglementaires nécessaires pour concrétiser ses promesses de sauvegarder l’intégrité de ses quartiers patrimoniaux, et on doit craindre qu’en décembre prochain elle n’accorde aussi au même promoteur les permis de démolition pour 2 autres bâtiments datant du 19e siècle situés aussi dans la côte du Passage, au cœur du Vieux-Lévis.
Devant cette éventualité bien réelle, le CQVL réclame à nouveau que la Ville accorde au quartier du Vieux-Lévis le statut d’arrondissement historique et que d’ici là elle applique le moratoire demandé par ses citoyens au conseil municipal du 7 novembre dernier.
C’est d’une grande tristesse et une preuve supplémentaire que nos élus sont malheureusement inféodé aux promoteurs urbain de tout bord. La perte de bien historique est irréméDiable, alors que le développement urbain existe largement en dehors de ces quartiers. Un manque d’intelligence de la cité et de culture troublant.
Madame la mairesse ressaisissez-vous !