Éventuellement…

On devra se poser des questions sur la pertinence de multiplier les édifices à condos destinés à un marché d’acheteurs somme toute assez homogène et ciblé: les vendeurs de maisons de banlieue. À Montréal, on se pose déjà la question… jetez un oeil sur cet article paru sur un blogue de La Presse Affaires ces derniers jours: http://blogues.lapresse.ca/lapresseaffaires/immobilier/2012/05/09/trop-de-condos-neufs-ou-juste-assez/

Laisser le marché déterminer si oui ou non il faut construire plus de condos est en soi une méthode pour réguler ce développement, cependant, lorsqu’il faut détruire un bâtiment dans un quartier à caractère patrimonial, je ne sais pas, peut-être pourrait-on y réfléchir à deux fois avant de procéder? Le comble du comble, ce serait un édifice à moitié vide ou vendu à rabais, non?

Autre question: lorsque vivre dans un condominium ne sera plus le rêve de personne (ou d’une minorité décroissante), ni à la mode, ni une solution si désirable pour la plupart des gens, ou que démographiquement le marché d’acheteur ne sera plus assez nombreux pour les occuper tous, qu’est-ce qu’on fera avec?

Il y a des modes qui laissent plus de marques que d’autres…

Éric Fortier

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