Le parc public de l’Anglicane est né de la volonté de la population de Lévis manifestée en 1975 pour la conservation à des fins récréatives de la superficie du terrain bordant le flanc ouest de l’Anglicane.
Dans le Plan d’urbanisme de Lévis adopté en 2011, la ville a indiqué, concernant les usages généraux permis par la réglementation sur le zonage et le lotissement ( Zone 2172), que le démembrement du petit parc de l’Anglicane et la construction d’édifices à trois étages y étaient autorisés.

Lotissement et constructions autorisés dans le petit parc de l’Anglicane

Les sept chênes du parc de l’Anglicane à l’automne
En 1975, plus de 1500 citoyens réunis à l’occasion de la « Fête des oiseaux » avaient participé à la plantation de 7 petits chênes pour manifester au conseil de Lévis leur reconnaissance. Deux ans auparavant, le conseil présidé par le maire Vincent F. Chagnon avait voté les crédits pour acquérir les lieux et par la même occasion en avait déterminé pour toujours la destination culturelle et récréative.

Les sept chênes du parc de l’Anglicane à l’hiver
Quel sera le sort de la rangée des sept vigoureux chênes qui aujourd’hui bordent le parc de l’Anglicane?
Est-ce que le démembrement du petit parc de l’Anglicane représente bien la volonté actuelle de la population de Lévis ?
C’est ce que le Comité de quartier des citoyens du Vieux-Lévis voudrait bien connaître.
J’ose encore espérer que le Vieux-Lévis conservera son caractère quelque peu champêtre et patrimonial car outre sa splendide vue sur le fleuve et Québec, ce sont ses deux principales caractéristiques. Ce qui fait qu’on s’y sent bien et qu’il y règne une atmosphère particulière qu’on apprécie tant, est justement dû à l’équilibre qu’il y a encore entre le vide et le plein, dans la préservation d’espaces verts où se lovent la verdure, l’ombre fraîche des grands arbres ou les étendues de neige blanche en hiver. Ces lieux sont ceux des passants, ils ne sont à personne et appartiennent à tout le monde et c’est par eux que la ville respire. De quoi auraient l’air nos rues sans leurs arbres, nos quartiers sans leurs étendues vertes et leurs parcs? Regardez et imaginez, vous verrez que leur beauté et leur harmonie réside dans l’équilibre entre la nature et ses belles habitations. C’est notre richesse collective. On doit la préserver.