Le 04 juillet 2012
Journal de Lévis, Nathalie St-Pierre
Un procédé qui fait jaser
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Concernant la méthode d’établissement des registres à partir de numéros de lots, l’article de loi qui décrit ce procédé est formulé comme suit (L.R.Q., chapitre E-2.2 – LOI SUR LES ÉLECTIONS ET LES RÉFÉRENDUMS DANS LES MUNICIPALITÉS (LERM) – ARTICLE 102 :
« La liste est dressée en fonction de la situation des immeubles, par voie de circulation, rang ou autre secteur, selon l’ordre des numéros des immeubles, y compris ceux des appartements ou des locaux, ou, à défaut, selon l’ordre des numéros cadastraux. »
Sauf qu’il n’y a pas défaut de numéros d’immeubles, d’appartements ou de locaux dans mon quartier, puisque j’habite le Vieux-Lévis. Ni dans les 11 autres noyaux traditionnels du territoire de Lévis. Il ne s’agit pas de terres agricoles sans numéros civiques. Alors pourquoi la Ville a-t-elle choisi cette méthode pour établir les listes?
En choisissant cette méthode et en ne retenant qu’une seule adresse par lot (ou # de cadastre), comme c’est le cas, on a éliminé des listes une grande partie des adresses du Vieux-Lévis et des 11 autres noyaux traditionnels du territoire. La raison en est simple : ce sont les quartiers les plus densément peuplés, compte tenu du fait que les immeubles y possèdent souvent plusieurs logements, contrairement aux autres quartiers résidentiels plus unifamiliaux. Dans mon immeuble, une seule adresse a été retenue sur les 7 logements, lesquels comportent souvent plus d’un résident. Ça fait plusieurs « cas particuliers » omis de la liste des « personnes habiles à voter » auxquels s’adressait l’avis public du 6 juin dernier.
Il se trouve que ces quartiers traditionnels sont aussi ceux qui comportent le plus de citoyens mécontents du traitement que l’administration municipale applique aux secteurs traditionnels depuis plusieurs années, en laissant dilapider le patrimoine résidentiel au profit d’un développement immobilier plus lucratif. Ce sont les quartiers dans lesquels sont nés tous les mouvements de contestation citoyenne des dernières années.
Comprenne qui voudra.
C. Belley